26 Nov Magali Templier : self-made woman!
En 2014, Magali Templier inaugurait le Fournil Mottois. Depuis, la petite affaire vauclusienne n’a cessé de se développer, sous la houlette de cette jeune femme au parcours atypique. Portrait d’une pâtissière autodidacte et manager accomplie, qui a su façonner son destin.
Du tempérament, de la passion et la réussite au bout du chemin . En quelques années, Magali a accompli une performance rare: ne compter que sur elle-même pour apprendre le métier et se lancer dans l’entrepreneuriat. «Je sortais d’un BTS diététique sans véritables débouchés, avec l’envie de faire quelque chose de mes mains, résume t-elle . Quand j’ai su qu’il y avait une activité à reprendre dans mon village, j’ai saisi ma chance ». Sauf que, âgée de 22 ans à l’époque Magali n’a aucune expérience du métier, pas même une formation. Simplement son goût pour la pâtisserie et l’envie de tracer sa voie.
« Mon apprentissage n’a pas été conventionnel … j’ai surtout suivi des « stages » sur Youtube, en visionnant des tutoriels pour apprendre à travailler le sucre et le chocolat!», confie-t-elle avec humour.
Travailleuse acharnée, Magali n’a jamais compté ses heures pour acquérir son propre savoir-faire. Elle a passé son CAP en candidate libre et ouvert le Fournil Mottais à la Motte d’Aigues, village de 1 500 habitants aux pieds du Luberon. Soutenue par ses fournisseurs, la jeune pâtissière a développé son chiffre d’affaires, année après année. Avec patience et rigueur, en veillant à maintenir cet équi libre quotidien entre réassort de la vitrine et gestion des gaspillages. Côté ingrédients, même exigence: Magali a jeté son dévolu sur L’hirondelle Bleue, levure dont elle apprécie la régularité quelles que soient les pâtes, sucrées ou salées. Aujourd’hui, le Fournil Mottais tourne avec un boulanger, deux vendeuses et un commis en pâtisserie. La jeune patronne est fière de régaler une clientèle variée, capable de faire des kilo mètres pour déguster ses treize parfums de macarons. Des produits 100 % maison, natu rellement! Et même, 100% locaux comme le « pain du coin »: ce pain aux céréales, mis au point avec un cultivateur de blé et un meunier des villages voisins, rencontre un franc succès depuis l’été dernier. Une réussite en inspirant d’autres, Magali pense déjà à développer les glaces en bac et les entremets glacés. A suivre…