Julie Unterreiner : Meilleure Jeune Boulangère de France

Julie Unterreiner : Meilleure Jeune Boulangère de France

 

Très inspirée par les JO de Tokyo, la thématique de la finale du concours des Meilleurs jeunes boulangers de France, Julie Unterreiner a remporté avec brio la 40e édition de cette compétition nationale le 26 novembre dernier, à Metz. Portrait d’une lauréate de 19 ans, dont le talent précoce augure d’un bel avenir.

Volonté, précision et passion. Ces trois qualités, saupoudrées d’une bonne dose de talent, ont mené Julie Unterreiner sur un podium qu’elle n’imaginait pas gravir. Et pourtant, au terme d’une épreuve de 7 heures, la jeune femme a remporté les suffrages avec une pièce créative remarquée pour sa complexité. « Quand j’ai commencé dans le métier, je ne pensais pas pouvoir faire des viennoiseries plus élaborées que des croissants ou des pains au chocolat », nuance Julie. Une modestie qui l’honore d’autant plus que sa vocation est un peu le fruit d’un hasard : « Je me suis prise de passion pour le pain au détour d’un stage dans la boulangerie Dietsch, à Reiningue », confie la jeune haut-rhinoise, qui travaille toujours dans l’établissement en alternance. Un CAP d’excellence en poche, Julie enchaîne sur un brevet professionnel, où une rencontre décisive l’attend : sa professeure de boulangerie, qui lui donne le goût de la créativité puis l’encourage à tenter le concours. Soutenue par un boulanger, Julie s’entraîne sans relâche pour se qualifier aux sélections régionales, puis triompher à l’épreuve nationale. Avec le recul, elle constate que rigueur et méticulosité sont des atouts décisifs dans un concours où le savoir-faire s’évalue au gramme près. Le talent et l’inspiration ont fait le reste : « Je me suis concentrée sur la composition, en y ajoutant de la couleur et des détails », ajoute la jeune lauréate, qui se verrait bien ouvrir sa propre boulangerie dans quelques années. En attendant, Julie savoure sa victoire, fière de montrer que les filières d’apprentissage et des fournils se féminisent peu à peu. « Malgré les conditions parfois difficiles de ce métier, je ne regrette pas mon choix de vie », conclut-elle avec sérénité. Un encouragement à la « painrité » !