Adrien Ozaneaux, boulanger mais pas seulement

Adrien Ozaneaux, boulanger mais pas seulement

Doté d’un palmarès déjà impressionnant pour son âge, Adrien ne se contente pas de collectionner les trophées ; la santé et l’environnement font également partie de ses combats quotidiens.

« De la farine, du sel, de la levure, un peu de beurre… mais surtout beaucoup d’amour, c’est l’ingrédient secret ! » : dans une vidéo vue plus d’un million de fois sur les réseaux sociaux1, Adrien Ozaneaux, lauréat en 2021 du concours du meilleur croissant de France, dévoile sa recette. Également lauréat, à plusieurs reprises, du concours de la meilleure baguette Tradition de l’Essonne, il remporte en 2023 celui d’Île-de-France. Concernant ce dernier trophée, il dévoile un autre secret :

« J’ai utilisé le levain liquide Livendo de Lesaffre, cela a donné du caractère à ma baguette. » Au-delà du plaisir de la compétition, les concours sont pour lui un moyen d’attirer de nouveaux clients mais aussi des collaborateurs de qualité. À seulement 31 ans, Adrien a déjà un long parcours derrière lui : adolescent, il travaille avec ses parents sur les marchés de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Quand vient le froid hivernal, il apprécie la chaleur de la boulangerie du coin. Il y fait son apprentissage, puis BEP à l’école Ferrandi, puis BAC Pro chez Romaric à Nanterre. En 2018, ses parents ayant abandonné les fruits et légumes pour se reconvertir, la famille reprend une affaire à Épinay-sur-Orge (Essonne) : son père Jean-Marc en pâtisserie, sa mère France à la vente, Adrien en boulangerie. Il y développe notamment une gamme de pains bio, au levain, à l’épeautre, à la farine de blé ancien…

« Le bio est une véritable valeur ajoutée, on est référencé dans un annuaire spécifique sur internet, cela apporte un autre type de clientèle. La nutrition santé m’intéresse de plus en plus : avoir une bonne alimentation réduit le risque de pathologies. » Le fait que sa femme Adeline travaille dans le secteur médical — elle est aide-soignante à domicile — n’est sans doute pas pour rien dans l’intérêt qu’il porte à ces questions. Autre préoccupation, la lutte contre le gaspillage. Il a pour cela trouvé un allié efficace avec Too good to go² : cette application lancée en France en 2016 compte aujourd’hui 160 000 entreprises partenaires et 95 millions d’utilisateurs dans 18 pays. Pour Les délices d’Épinay, le fonctionnement est simple :

« Nous fermons à 19 h 30. À 18 h 45, ma mère regarde ce qu’il reste comme invendus. Nous faisons des paniers de 12 € vendus 4 € sur lesquels l’appli prend 1 €. Les abonnés reçoivent une alerte sur leur téléphone et viennent, avec leurs propres emballages, récupérer leur commande, 10 minutes avant la fermeture. » Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, Too good to go annonce avoir ainsi sauvé 120 millions de repas en 2023. Un petit pas pour Les délices d’Épinay, un grand pas pour la planète.

Il nous fait confiance : Adrien utilise les levures Springer, L’hirondelle 1895 et Or, le levain liquide Livendo, les améliorants Croustilis et Ibis violet.

 

Aux délices d’Épinay – 14 Grande rue – 91360 Épinay/s/Orge – @adrienozaneaux

¹ neo.tv

² https://toogoodtogo.com/fr/