De la croissance au croissant !

De la croissance au croissant !

Quand on a le goût de l’authentique et la bosse du commerce, tout est possible. Benoît Willemetz, jeune gérant d’une importante boulangerie-pâtisserie à Saintes (Charente-Maritime), en est la preuve : en seulement vingt mois d’existence, le Fournil des Arènes a relevé le défi du 100 % maison, tout en affichant un développement exemplaire

Assurément, Benoît Willemetz n’aime pas perdre son temps. À 31 ans, il témoigne déjà d’un solide parcours d’entrepreneur… dix ans déjà qu’il est son propre patron ! Pour ce natif de Bourges, passionné de cyclisme, le premier coup de pédalier a lieu à Bordeaux, où il reprend le guidon d’un petit commerce. En quelques années, il le remet sur la voie de la rentabilité. Passé ce premier col, il choisit de remonter la Gironde pour s’installer dans la petite ville de Saintes. Débarqué dans l’arrière-pays charentais fin 2017, il se taille une place dans le peloton des commerces en essor. La méthode Willemetz ? Des gammes de produits de qualité, un accueil soigné, mais aussi, un sens aigu de la communication : « Nous avons consacré beaucoup d’efforts à construire notre notoriété », admet-t-il. Affichages, spots radio et même actions de sponsoring sportif permettent ainsi au Fournil des Arènes de développer rapidement sa clientèle.

« La qualité finit toujours par payer »

Benoît Willemetz en convient volontiers : le Fournil des Arènes bénéficie d’une fréquentation linéaire toute l’année, loin des pics d’activité saisonniers rencontrés sur le littoral Atlantique. Un confort qui lui permet, avec son équipe de trois boulangers et quatre pâtissiers, de garantir une qualité constante de la production. Et d’envisager un passage à la viennoiserie maison dans les meilleures conditions. « Parce que la qualité finit toujours par payer », avance-t-il. Un véritable credo pour cet artisan qui n’utilise que des ingrédients triés sur le volet : beurre AOP Poitou-Charentes, farine Label Rouge, blés CRC… Adepte de L’hirondelle depuis son apprentissage, Benoît Willemetz apprécie également les qualités d’Ibis violet pour les viennoiseries. « En effet, quand on travaille en cru surgelé, il faut pouvoir compter sur un améliorant qui facilite la reprise de la pousse et optimise le développement des pâtons ». Une fois la bonne méthodologie mise en place, avec l’appui d’un technicien Lesaffre, le succès ne s’est pas fait attendre : « Trois mois à après le démarrage de notre production artisanale, nous avons doublé notre volume de croissants », avoue non sans fierté le patron du Fournil des Arènes. L’expérience a de quoi inspirer : si le croissant est le sourire de l’artisan, autant qu’il soit naturel !

 

 

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